Réaction de François Calvet à la venue de Georges Frêche à la Communauté d'agglomération

François CALVET a tenu à réagir auprès du Président de la Communauté d'Agglomération, Jean-Paul ALDUY, en ces termes, à la venue de Georges FRECHE, Président de la Région Languedoc-Roussillon, le 21 décembre prochain à la Communauté d'Agglomération Perpignan Méditerranée dans le cadre de la signature du contrat territorial Région/Communauté d'agglomération :

"Monsieur le Président,

J'ai reçu votre invitation à la signature du contrat entre l'Agglomération et le Conseil Régional, en présence de Monsieur Georges FRECHE, Président de la Région.

Cette signature a lieu le 21 décembre, très exactement une semaine après le démarrage de la période électorale, de 3 mois avant le scrutin régional des 14 et 21 mars 2010.

Je ne serai donc pas présent à cette manifestation et je veux vous en exprimer publiquement les raisons.

Tout d'abord, je m'élève contre la présence dans nos murs d'un personnage qui a oublié l'agglomération pendant 6 années de mandat et qui vient aujourd'hui essayer de trouver un petit crédit en distribuant quelques miettes qui constituent les maigres restes du festion montpelliérain.

Je m'élève contre sa présence parce qu'elle constitue pour nous une humiliation au regard du traitement des dossiers de l'ensemble de nos communes.

Je m'élève contre sa présence parce que ses propos insultants à l'égard de nos racines catalanes, de nos concitoyens et de nos anciens combattants n'ont cessé de bafouer durant ces 6 ans les valeurs républicaines auxquelles je suis très attaché.

Je m'élève contre sa présence parce qu'il n'a eu de cesse de mettre en péril notre patrimoine culturel, d'affaiblir notre économie en ignorant volontairement notre aéroport, en refusant de participer financièrement aux travaux de la RN 116, contrairement à d'autres régions.

Le recevoir dans cet immeuble qui constitue pour moi, sous votre autorité, un des endroits majeurs où le dialogue a pu s'instaurer, où la tolérance règne et où nous n'entendonc jamais de propos outranciers me paraît être une contradiction que je ne souhaite pas assumer."