Ma réaction à la réunion organisée le 26 février 2012 à La Cabanasse

Depuis plusieurs semaines, les réunions initiées dans les Hauts Cantons pour protester contre les suppressions de postes prennent des allures de combat qui n'ont plus rien à voir avec le sujet.

Dans un conteste de campagne électorale et de surenchère entre deux maires en compétition électorale également, on assiste à des débordements scandaleux.

Ainsi, j'ai tenu à informer l'ensemble des maires de Cerdagne et du Capcir sur les termes de mon entretien avec l'Inspecteur d'Académie concernant la rentrée scolaire à venir :

- Le solde entre les fermetures et les ouvertures de classe dans notre département est positif. Il y a 16 fermetures et 20 ouvertures

- Dans le département, 330 enfants supplémentaires sont scolarisés. Il y aura donc à la rentrée 2012-2013, 6 à 7 classes en solde positif

- Concernant les poste de remplaçants par secteur, au niveau national il est prévu 1 remplaçant pour 20 classes, pour les hauts cantons, il y a 1 remplaçant pour 9 classes en primaire et 1 ramplaçant pour 8 classes en maternelle. De plus, le secteur a été doté d'un remplaçant pour les sections bilingues français/catalan

- Pour les hauts cantons, 9 fermetures étaient prévues, après avis du comité technique, il y a eu 3 fermetures effectives, une classe à La Cabanasse, une à Palau de Cerdagne, et une à Font-Romeu. La moyenne des classes s'établit aux environs de 15,8 élèves par classe, elle est un peu plus élevée à Prades, autour de 16 élèves par classe.

- Un certain nombre de communes captent les élèves originaires des communes voisines ce qui entraîne parfois des déséquilibres pour les effectifs scolaires de ces communes.

C'est ainsi, qu'un personnage soi-disant chargé de défendre les enfants a pris la parole pour demander à ce que l'on aille déverser du fumier deavnt la maison de ma mère à Bourg-Madame.

Je m'élève contre ces actions grossières qui n'hororent pas les personnes qui les cautionnent.

Je me suis battu toute ma vie pour la Cerdagne, mon pays, comme l'a fait mon père toute sa vie et ne mérite pas de telles menaces de la part de quelqu'un qui n'est même pas de ce pays.

Quant au véritable sujet, nous n'avons pas attendu, avec Jean CASTEX, ces invectives pour agir. Je n'ai pas eu besoin d'en appeler au Traité des Pyrénées pour donner à la Cerdagne une offre de soins, unique en Europe avec la construction de l'hôpital transfrontalier commun.

Enfin, je ne suis pas sûr que de l'autre côté des Pyrénées l'opulence soit  au rendez-vous. Je leur rappellerai que la Catalogne et l'Espagne sont dans une situation financière beaucoup plus critique que la France.