Audition des candidats aux élections présidentielles par les maires de France

J’ai eu la chance de faire partie de la délégation des maires conduite par Guy Ilary, Président de l’Association des Maires 66 pour auditionner les candidats aux élections présidentielles le mercredi 22 mars à Radio France à Paris

Tous les candidats se sont succédé pour développer leur programme, sauf Marine Le Pen et Jean Luc Melenchon
François Fillon a pu ainsi développer son programme.

Malgré l’architecture territoriale d’aujourd’hui, François Fillon n’engagera pas une énième reforme territoriale, car sa priorité c’est le redressement et l’emploi.

Les élus locaux doivent être respectés et François Fillon souhaite que les collectivités et l’Etat s’inscrivent dans une logique de liberté et d’expérimentation.

L’Etat passera avec les communes un contrat de mandature qui s’appuiera sur 2 principes : liberté et responsabilité.

La baisse des dépenses publiques est au cœur de son projet, mais il ne s’agit pas d’appliquer un coup de rabot aveugle.

L’Etat devra alléger les contraintes qui pèsent sur les collectivités (normes, réforme du contrôle de légalité, instauration de 2 jours de carence, plus de souplesse pour les recrutements, 35 heures).

La responsabilité de chacune des collectivités publiques de s’engager dans une réduction des dépenses publiques, effort que François Fillon a fixé dans son programme à 1.5 milliard d’euros par an de baisse des dotations de l’Etat sur 5 ans, soit 7,5 milliards en 5 ans, chiffre qu’on pourra comparer aisément aux cures d’austérité sans précédent et sans aucune contrepartie qui ont été imposée aux collectivités par ce gouvernement.

Ce contrat de mandature prévoiera à la fois les économies nécessaires au redressement, mais aussi les contre parties qui permettent aux collectivités d’assumer leur mission)

Des efforts budgétaires seront demandés, mais François Fillon mettra en place un mécanisme pour inciter les collectivités à se réformer au travers d’un bonus de DGF

Les communes ne doivent plus être les obligés de l’Etat, les maires et les élus locaux doivent être plus associés qu’ils ne l’ont été à la définition même des politiques publiques.

Il faudra mettre un terme au « déménagement du territoire » et à la désertification. Les communes ne doivent pas perdre de leur vitalité et dans le cadre des relations partenariales, la lutte contre les déserts numériques, le maintien des services publics et du dernier commerce sera une priorité de l’Etat. Il s’agit de mettre chaque français sur un pied d’égalité.

Le plan local d’urbanisme sera remplacé par un « plan local de ruralité ». Ce partenariat conduira à poursuivre le soutien aux quartiers en difficulté. Aucun territoire ne doit être perdu pour la République.