Communication concernant l'exploitation de la ligne Perpignan-Paris par Transavia

Ce jour, mon collègue Jean SOL et moi-même avons effectué une intervention auprès du Premier Ministre concernant l'exploitation de la ligne Perpignan-Paris par Transavia.

Depuis la décision de la compagnie Air France de supprimer toute forme de service sur ses vols de moins de 2h30, la liaison Perpignan-Paris est dorénavant déléguée à sa filiale low-cost, Transavia.

A ce titre, bon nombre d’usagers de cette ligne a souhaité nous faire part de leur mécontentement, sentiment que nous partageons.

Ce changement de compagnie aérienne, totalement désorganisée, ne répond absolument pas aux attentes que sont en droit d’obtenir les usagers qui ne bénéficient plus des services que leur permettait Air France.

En effet, les services proposés par Transavia sur cette ligne sont désastreux :

        - 2 rotations seulement prévues par jour (14 rotations actuellement au lieu de 20)

        - Une hausse des prix au regard de la tarification pratiquée par Air France : certes, 35 € l’aller disponible pour l’achat d’un billet réservé des mois à l’avance, mais 380 euros     aller-retour pour un billet acheté 15 jours à l’avance et jusqu’à 500 euros pour un départ dans la semaine.

       - Enregistrement impossible à faire en une fois pour un aller-retour dans la journée

       - Retard inexpliqué pour embarquer

       -  Embarquement prioritaire non respecté

       - Perte des avantages (files dédiées, salons, premières rangées…)

       - Gestion anarchique des bagages en cabine par manque de place

       -  Sièges étroits

       - Accès très lointain pour sortir de l’aéroport …

De plus, l’attitude d’Air France interpelle les usagers abonnés qui ont été nombreux à avoir reçu un courriel de renouvellement de leur abonnement sans être informés que celui-ci ne serait plus valable sur Transavia.

Tous ces faits ont donc pour conséquence des services inférieurs à ceux qui étaient proposés par Air France pour un coût, il faut le rappeler, supérieur.

Le sentiment d’avoir de nouveau, dans notre département, été « bradés » et abandonnés est grand.

Dans ce contexte, il nous apparaissait important d'en informer le Premier Ministre et savons pouvoir compter sur son écoute et son soutien.