Retour sur la tempête du samedi 24 janvier

Le Soler n'a pas été épargné par la tempête qui a sévi dans notre département samedi 24 janvier dernier de 12h00 à 22h00.

Dès les premières rafales, François CALVET, a demandé aux élus et aux responsables des services techniques de se tenir en alerte pour répondre aux appels des solériens.

Tout l'après-midi, les services techniques ont sillonné la commune. Ils ont porté assistance dans la mesure de leurs moyens aux personnes qui faisaient appel à eux et ont délivré des messages de prudence.

Les événements se sont précipités avec la coupure générale de courant et de téléphone.

Dimanche, François CALVET a tourné dans toute la commune et a constaté, malheureusement, l'ampleur des dégâts, un nombre important d'arbres arrachés, des toits des bâtiments communaux détériorés, ces clôtures abimées, une voiture écrasée par un arbre. Le lac a également payé un lourd tribut.

Le courant électrique n'ayant pas été rétabli sur le secteur Sainte Eugénie, la maison de retraite a eu besoin d'un groupe électrogène. Alerté par François CALVET, Monsieur le Préfet lui-même est venu au Soler avec des agents pour accompagner le groupe électrogène.

Dès le lundi, tous les employés municipaux ont été réquisitionnés et une cellule de crise a été improvisée. La mairie a organisé un accueil pour les personnes qui n'avaient pas d'eau et d'électricité. Ils ont pu se restaurer dans la salle des mariages et pour ceux qui le souhaitaient, la mis a mis à leur disposition les douches du complexe sportif Jo Maso.

Les employés municipaux ont fait le tour de tous les solériens habitant les écarts, plus de 200 personnes ont été visitées et une liste de dommages a été établie.

Le soir même, François CALVET saisissait Monsieur le Premier Ministre pour que l'état de catastrophe naturelle soit déclaré le plus rapidement possible, ce décret devant permettre aux agriculteurs de déclarer les pertes dont ils ont été victimes.

Dès mardi, les entreprises étaient à pied d'oeuvre pour réparer notamment certains poteaux qui n'ont pas été arrachés, mais dont la violence du vent a fragilisé l'assise.