Cérémonie du 11 Novembre au Soler

Comme chaque année, François CALVET, son Conseil Municipal, les autorités civiles et militaires et les portes drapeaux ont défilé pour se rendre aux Monuments aux Morts.
Véronique OLIER, Premier Adjointe au Maire, a lu le message d'Hubert FALCO, Secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants.

"Le 11 novembre 1918, à 5h15, les généraux allemands et alliés signaient l'armistice dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne. A 11 heures, le cessez-le-feu était effectif et la France pouvait célébrer la victoire. Partout, les clairons retentirent et les cloches des églises se mirent à sonner. Cinq années de guerre totale prenaient fin. Jamais on ne vit une nation communier tout entière dans une aussi grande ferveur.

Mais cette immense joie était mêlée d'un profond sentiment de deuil et de tristesse.
La France pleurait ses morts et accueillait 4 millions de blessés et d'invalides. 1400 000 soldats étaient tombés au front. 300 000 civils avaient succombé. Nul ne fut épargné : aucune famille, aucun village, aucune ville.

Jamais le monde n'avait connu de guerre plus meurtrière. Et les vétérans de la Grande Guerre, ceux qui étaient montés en premières lignes à Douaumont et à Verdun, n'eurent plus qu'un seul mot d'ordre : "Plus jamais ça !".

Mais la paix, qui semblait acquise au lendemain du 11 novembre 1918, ne dura pas.
Vingt ans après, la Seconde Guerre mondiale éclatait. Les générations que la Grande Guerre avait cruellement éprouvées durent encore affronter des années terribles.

Tout au long du XXe siècle, il n'y a pas eu de nations dans le monde qui se soient autant affrontées que la France et l'Allemagne. Mesurons ensemble le chemin parcouru après la Seconde Guerre mondiale grâce à l'oeuvre des pères de la réconciliation franco-allemande : Robert Schuman, le chancelier Adenauer et le Général de Gaull. Il n'y a pas aujourd'hui dans le monde d'autres nations que la France et l'Allemagne qui soient animées par un désir aussi intense de poursuivre la construction d'un avenir commun.

La réconciliation franco-allemande, la volonté commune de bâtir l'Europe unie, tout cela ne s'est pas construit sur l'oubli ni le déni du passé. Mais grâce à lui.

Aujourd'hui, le Président de la République et la chancelière allemande sont réunis à Paris. Ensemble, ils rendent hommage aux morts et aux combattants de la Grande Guerre. Ils célèbrent également les liens durables que la France et l'Allemagne ont scellés. Car le plus bel hommage que nous puissions rendre aujourd'hui aux morts de la Première Guerre mondiale, c'est de construire ce qu'ils espéraient mais qu'ils n'ont pas connu : l'Europe de la réconciliation. L'Europe de la paix."

Le 11 novembre est aussi l'occasion de rendre hommage à des personnes méritantes de la commune du Soler.

Aussi, François CALVET a remis la médaille de l'Assemblée Nationale à Monsieur DRELON dont la carrière dans l'administration pénitentiaire a été exemplaire.

Il a également remis la médaille d'argent communale, départementale et régionale à Monsieur TIXADOR, adjoint au maire depuis 1989, et dont les qualités humaines sont reconnues de tous.

François CALVET a par ailleurs, félicité les trois jeunes solériens lauréats du concours de la Résistance et de la Déportation.

Il s'est ensuite rendu au Monument aux Morts de Perpignan où il a rejoint le cortège conduit par le Maire de Perpignan, Jean-Marc PUJOL, Monsieur le Préfet...
En compagnie de ses collègues parlementaires, il a déposé la traditionnelle gerbe.