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Assassinat d'une professeur d'espagnol au Lycée Saint-Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz

Après l'assassinat d'une professeur d'espagnol par un élève au Lycée Saint-Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz, nous sommes tous submergés par l'émotion et l'indignation. Comment notre pays est-il confronté à tant de violence ?

J'adresse toute ma solidarité à la famille du professeur, à tout le corps enseignant, aux élèves particulièrement touchés par ce drame et je ne peux qu'approuver la minute de silence décrétée dans tous les établissements scolaires de France par le Ministre de l'Education Nationale.

Signature de la lettre ouverte au Président de la République « Nos petites églises s’effondrent sous vos yeux ! »

A l’initiative de mes collègues sénateurs, Henri Leroy et Valérie Boyer, j’ai cosigné la lettre ouverte au Président de la République « Nos petites églises s’effondrent sous vos yeux » ci-jointe.
C’est un sujet qui me tient à cœur et qui concerne directement nos communes, abandonnées par l’Etat, dans leur mission d’entretien de ce précieux patrimoine.

Monsieur le Président de la République,

« Le véritable exil n’est pas d’être arraché de son pays, c’est d’y vivre et de ne plus rien trouver de ce qui le faisait aimer ». Qui aurait pu croire qu’en 2023 ses mots d’Edgar Quinet résonneraient avec tant de justesse ?

Peu à peu la France change, se transforme et nous tendons à ne plus reconnaître ce qui a fait son charme, sa beauté exceptionnelle, son âme, tout simplement. Oui, Monsieur le Président, nos petites églises rurales sont l’âme de la France. Elles sont pour celui qui parcourt les terres et les mers un point de repère précieux qui révèle la présence d’un village. Souvent autour d’elles, le centre-bourg s’organise, le commerce et la vie de la cité se déploient. Tandis que notre époque est lancée dans une course éperdue contre le temps, nos églises continuent imperturbablement de scander la réalité des heures.

À l’écart des constructions modernes, l’église, qu’elle soit de calcaire, de granite ou de briques, symbolise un îlot de beauté, une bouffée d’oxygène, rare, si rare à notre époque où dominent le bloc et le béton. Pour les anciens comme pour les plus jeunes, elles constituent la mémoire du village, le souvenir de la guerre et des manifestations heureuses. En un mot, elles sont l’écrin de nos plus précieux héritages.

Oui nos églises ont un passé. Mais nous voulons aussi qu’elles aient un avenir. Or cet avenir est menacé, il l’est par les bulldozers, il l’est aussi faute de moyens, dans un silence assourdissant.

Beaucoup de Français l’ignorent, les chapelles et églises, en tout cas l’essentiel de celles construites avant 1905, ne sont que rarement la propriété des diocèses puisque 90 % d’entre elles appartiennent aux communes. Et ce n’est pas en violation de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, qui nous est chère, mais au contraire en application de son article 9. C’est donc aux villages et villes de France qu’il revient d’entretenir cet immense et magnifique patrimoine, élément d’identité, et même souvent d’identification, de celui qui croit au ciel comme de celui qui n’y croit pas.

Mais nos communes sont asphyxiées, étouffées par la prolifération des normes et des dépenses obligatoires. Malgré leur dévouement, les maires et les associations sont condamnés à être les spectateurs de cet abandon. Ils ont la volonté mais que peuvent-ils sans moyens ? Retenez ce chiffre terrifiant : d’ici à 2030, en l’absence de plan de sauvetage, entre 2 500 et 5 000 églises pourraient disparaître. Et chaque jour, ce sont, en moyenne, deux édifices cultuels qui sont vandalisés.

C’est donc à vous, Monsieur le Président, que nous lançons cet appel. Un appel au sursaut, un appel à l’action, comme vous avez su le faire lorsque Notre-Dame de Paris fut submergée par les flammes.

Partout les clochers s’effondrent, parfois par l’action de l’homme, plus souvent sous l’effet du temps, pierre par pierre, jusqu’à ce que la ruine soit nettoyée d’un dernier coup de pelleteuse. A chaque fois qu’une église s’efface, c’est un fragment d’âme de la France qui s’évanouit.

Monsieur le Président, il est temps d’agir pour préserver notre héritage plurimillénaire et lui assurer un avenir car nos églises ne sont pas de simples bâtiments, elles sont un patrimoine partagé et vivant.

Alors, ensemble, sauvons les petites églises de nos 36 000 villes et villages, car comme le clamait Winston Churchill, « un peuple qui oublie son passé n’a pas d’avenir ».

Cérémonie d’hommage aux héros de la gendarmerie décédés en 2022

Jeudi 16 février 2023, à l’invitation du Colonel GOUDARD, Commandant du Groupement de gendarmerie des Pyrénées-Orientales, j’ai assisté, à la caserne Munier à Perpignan, en présence de Monsieur le Préfet, à la cérémonie d’hommage aux 9 gendarmes morts en mission ces derniers mois en France.

Partout dans notre pays, au même moment, un hommage a été rendu à la mémoire de tous les gendarmes qui ont péri dans l’accomplissement de leur devoir pour notre protection.

Après la revue des troupes, la montée des couleurs, la prise d’armes et l’appel des morts, une lecture du message du ministre de l’Intérieur, Gérald DARMANIN, a été effectuée rappelant qu’il faut « honorer plutôt que de pleurer la mémoire de ces engagés chaque jour en première ligne et dernier recours ».

Cyril Marcer : Patron de CMULTISERV

Je suis fier d’avoir accompagné au Soler dès 2009 un jeune entrepreneur,  Cyril Marcer, aujourd'hui, à la tête d'une entreprise particulièrement innovante forte de plus 140 employés.

Classée 226ème dans le classement des 500 champions français de la croissance publié par les Echos, CMultiserv est une excellent moteur pour notre territoire.

Cmultiserv est une société de maintenance multitechnique sur les métiers de second oeuvre et réalise tous les travaux liés au bâtiment (hors construction) pour les professionnels, dépannage électrique, vitrerie, serrurerie...

Les bons résultats de Cyril Marcer étaient fêtés vendredi au Soler, Armelle Revel Fourcade lui a remis la médaille de la ville et je lui ai moi-même dit combien je serai fier de l'accueillir au Senat.

En mission à la Cour de Justice Européenne

Lundi 6 et mardi 7 février, une délégation de parlementaires du Sénat, membres de la Commission des Affaires Européennes et des Lois, s’est rendue au Luxembourg au siège de la Cour de Justice Européenne pour y rencontrer les juges et appréhender le fonctionnement de cette institution Européenne.

La mission de cette Cour de Justice consiste à assurer le respect du droit dans l’interprétation des normes européennes définies par les organes de l’Union Européenne et l’application des traités.

Dans ce cadre, elle assume le contrôle de la légalité des actes des institutions de l’Union Européenne, veille au respect par les états membres des obligations qui découlent des traités et interprète le droit de l’Union à la demande des juges nationaux.

La Cour de Justice garantit notamment le respect de l’état de droit par les Etats membres.  L’interprétation du droit européen peut être demandée par toute institution ou citoyen sous la forme de questions préjudicielles.

Le Tribunal comprend 54 juges, 2 par pays. Les juges et avocats généraux sont nommés d’un commun accord par les Gouvernements des Etats membres après consultation d’un comité chargé de donner un avis sur l’adéquation des candidats à l’exercice des fonctions en question. Ils sont choisis parmi des personnes offrant toute garantie d’indépendance.

Nous avons ainsi pu assister à un procès concernant la durée d’inscription des données personnelles sur le registre de police de la Bulgarie. Il s’agissait d’interpréter les limites de la durée de conservation de ces données à caractère personnel dans ce registre par les services de police, et le problème du contenu des informations et de la durée de conservation.

L’Europe, dans ses directives a notamment prévu des délais pour l’effacement des données ou  un délai pour vérifier si les données inscrites doivent être conservées. Différents pays se sont joints à cette requête pour demande l’interprétation du texte, au-delà de la Bulgarie, il y avait l’Espagne, les Pays Bas, l’Irlande.

Nous avons été en même temps reçu par un membre du Parquet Européen qui nous a expliqué toutes les actions faites par l’Europe, notamment la fraude aux aides européennes et les fraudes économiques et financières détectées.

Ce déplacement s’est terminé au bout de deux jours par une visite à l’Ambassade de France au Luxembourg.

(photo du crédit CJUE - German Talavera Lombarte, photographe)

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