Réponse apportée à Madame Gayte suite à son droit de réponse paru dans le journal L'Agri concernant la RN 116
A L’ATTENTION DE MADAME LAURENCE GAYTE,
DEPUTEE DE LA 3ème CIRCONSCRIPTION
Madame, descendez de votre parachute ! Votre élection est un parachutage !
15 jours avant votre élection, nous ne connaissiez aucun dossier de la 116 et, depuis, on ne peut pas dire que vous avez progressé.
Nous vous attendions en soutien de la mobilisation vendredi 7 février à Mont Louis ou à Villefranche de Conflent.
Votre droit de réponse à l’Agri est un tissu d’erreurs et de méconnaissance de la situation, ce qui, malheureusement, laisse peu d’espoir pour qu’une vraie solution soit trouvée à la modernisation de cet axe vital.
Durant mes mandats parlementaires, j’ai fait partie de la majorité jusqu’en 2012, ce qui m’a permis d’obtenir du Gouvernement de l’époque des crédits importants.
En 2007, Monsieur Dominique BUSSEREAU, Ministre des Transports de l’époque, est venu sur le champ constater les éboulements qui avaient conduit également à l’époque la fermeture de la RN 116.
Nous avons ainsi pu mettre un plan de sécurisation de 90 millions d’euros. (Je tiens bien sûr à votre disposition tous les documents émanant de l’Etat).
Aussi, grâce aux travaux réalisés, la 116 n’a pas connu de coupure jusqu’à ce dernier événement.
Il ne vous aura pas échappé qu’en 2012, je n’étais plus dans la majorité et que le dernier chantier initié par la précédente majorité a été la déviation de Joncet pour 20 millions d’euros.
Depuis 2012, il n’y a plus eu aucune programmation de chantier lié à la sécurisation de la route.
Depuis 2017, c’est de pire en pire, puisque Madame Elisabeth Borne est venue en novembre 2017 nous signifier en moins d’une heure l’annulation de la DUP alors que nous avions mis 8 années à la mettre en œuvre en relation avec Paul Blanc et Jean Castex.
Contrairement à ce que vous dites, cette DUP n’était pas au point mort, mais des crédits avaient été engagés et plus de 5,5 millions d’euros ont été dépensés pour réaliser les études géologiques ou hydrologiques, enquête sur l’eau, inventaire de la faune et de la flore…, préparer les marchés et commencer les acquisitions foncières.
Nous n’avons eu aucune explication de la part de votre Gouvernement sur le prétexte du coût excessif de ces travaux, qui n’avaient pourtant fait l’objet d’aucune remarque de la Direction des Routes à Paris.
Les propositions qui sont faites aujourd’hui mécontentent une grande majorité des habitants, aucun crédit n’est inscrit. Plus inquiétant encore, les crédits routiers ont disparu du nouveau Contrat de Plan Etat Région 2021-2027 et nous ne voyons rien d’opérationnel, surtout dans sa partie montagneuse, Prades Andorre, comme indiqué dans le dernier comité de suivi de mars 2019.
Ce qui compte, Madame, c’est au-delà de la rustine qui devra permettre de rétablir la circulation le plus rapidement possible pour ne pas couler l’économie de nos hauts plateaux, c’est le programme de travaux sur l’ensemble de ce réseau routier de Perpignan à Bourg Madame, que vous pourrez obtenir de Paris et vous savez que vous pouvez compter sur moi pour vous accompagner dans ces démarches.
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