Communiqués de presse

Archives de la Guerre d'Algérie

Madame Roselyne Bachelot, Ministre de la Culture, a annoncé que Le Président de la République Emmanuel Macron avait décidé d’ouvrir les archives de la guerre d’Algérie avec 15 années d’avance, en vertu des dispositions de la loi du 15 juillet 2008.

Même si cette ouverture est partielle, je suis fier d’avoir été le rapporteur de cette loi en ma qualité de Député des Pyrénées-Orientales, membre de la Commission des Lois.

Cette loi visait à  modifier et actualiser la législation relative aux archives permettant de concilier les exigences de la recherche contemporaine, la nécessité d’ouverture des archives au bénéfice de la collectivité nationale.

J’ai travaillé en collaboration avec  Madame Christine Albanel alors Ministre de la Culture sous la Présidence de Nicolas Sarkozy. Elle  s’était d’ailleurs déplacée à Perpignan à la suite d’un vol qui avait eu lieu à la Cathédrale St Jean Baptiste de Perpignan.

A la suite de ce vol, nous avions rajouté des dispositions concernant les vols ou dégradations d’archives au même titre que les autres catégories de biens culturels et renforcé les sanctions.

Puisse cette décision, contribuer et permettre aux historiens d’écrire la véritable histoire de cette guerre d’Algérie.

Un point sur l'Hôpital Transfrontalier de Cerdagne

Vendredi 10 décembre, nous étions conviés par le Directeur Régional de l’ARS à faire un point d’actualités sur l’Hôpital Transfrontalier et notamment  la Stratégie territoriale de santé en Cerdagne.

Sous la Direction de Vincent Rouvet beaucoup d’actions ont été engagées depuis juillet 2020.

Face à la complexité des procédures administratives d’autorisation pour les médecins français à exercer sur le territoire espagnol, nous avons pu améliorer la présence médicale française avec l’homologation des diplômes et l’autorisation de postes de cliniciens.

Comme me l’annonce le Premier Ministre Jean Castex dans son courrier, le Ministre de la Solidarité et de la Santé Olivier Véran et la Ministre Espagnole de la Santé Carolina Darias ont signé le 7 décembre dernier une déclaration commune relative à la coopération franco-espagnole (des deux côtés de la frontière). Les ministres se sont engagés à tout mettre en œuvre pour faciliter les formalités et les procédures administratives relatives aux modalités d’exercice des professionnels de santé français et espagnols et de veiller à faciliter la reconnaissance automatique des diplômes des professionnels de santé médicaux et para médicaux (voir courrier Jean Castex)

Nous avons mis en place des relations facilitées avec les médecins et les patients français, en nommant un médecin chargé des coopérations avec les professionnels français et  confié cette mission à un agent administratif français.

Nous avons amélioré les relations avec les urgences et les services en mettant en place un numéro référent Urgences et un numéro référent par services avec réservation de plages de visites dans chaque service.

Aujourd’hui, il faut relancer la dynamique transfrontalière, c’est la raison pour laquelle nous avons confié cette mission, dans le cadre de la rédaction d’un projet de santé transfrontalier, à Cristina Rodriguez, professionnelle particulièrement compétente dans ce domaine. Ce projet traitera du parcours de santé pédiatrique, gériatrique et mentale.

Dans le prolongement de ce travail, il faudra réfléchir à un nouveau statut.

Nous devons, en termes d’urgence faciliter les relations avec le SAMU 66 et l’hôpital et pour ce faire, nous avons tenu 3 réunions SEM/SAMU/CHP/HC depuis le 20 octobre.

Enfin, nous avons désigné un médecin SMUR chargé de la coordination avec le SAMU.

Nous avons procédé au recrutement à la Direction des Finances d’Anne Delcasso, au profil particulièrement éloquent.

Communiqué : Ma position sur les candidats qui se présenteront au Congrès des Républicains le 4 décembre

Chères Amies, chers Amis, Cher(e)s  militant(e)s,

En cette période électorale, primordiale pour notre famille politique, il m’a paru important de vous faire connaître ma position et vous indiquer pourquoi je soutiens Xavier Bertrand au Congrès du 4 décembre.

Partisan d’un gaullisme social, Xavier Bertrand propose une ligne claire pour la France : restaurer l’autorité de l’Etat, tourner la page du centralisme parisien et refaire du travail la clé de voute de notre projet national.

Mais, si je m’engage en faveur de Xavier Bertrand, c’est et parce que je lui suis tout d’abord reconnaissant d’avoir soutenu notre département lorsqu’il était ministre de la Santé sous la Présidence de Jacques Chirac en programmant la rénovation totale de notre hôpital.

Mais, évidemment personnellement, je lui suis aussi particulièrement reconnaissant car il est à l’origine de la création de l’hôpital Transfrontalier de Cerdagne à Puigcerda. Il a cru à ce projet porté par des acteurs de notre territoire et il a permis, en donnant son feu vert et en mobilisant des crédits que ce projet puisse voir le jour et devienne aujourd’hui le seul hôpital transfrontalier en Europe.

Je choisis également d’apporter ma voix à Xavier Bertrand parce qu’il est le mieux placé, de façon claire et nette dans les enquêtes d’opinion où il talonne Marine Le Pen ou Eric Zemour. Je veux que l’on gagne cette présidentielle dont découleront bien sur les législatives.

Xavier Bertrand est engagé depuis l’âge de 16 ans où il a d’abord milité au RPR puis à l’UMP. Il a consacré toute sa carrière politique à défendre les valeurs de la droite républicaine. En choisissant de participer au Congrès de notre parti le 4 décembre, il est resté fidèle à a son engagement auprès de sa famille politique et fait le choix de l’unité et du rassemblement qualités indispensables pour un chef d’Etat.

Voilà ce que je voulais vous dire avec humilité et un grand respect pour vos convictions qui m’ont toujours aidé dans ma carrière politique.

Bien amicalement,

François Calvet
Sénateur des Pyrénées Orientales

Visite présidentielle à l'Hôpital Transfrontalier de Cerdagne

L’hôpital transfrontalier est une structure commune qui a fait l’objet d’un Traité International entre la France et l’Espagne approuvé par les parlements français et espagnols

C’est la Generalitat de Catalunya en son département Santé CatSalut qui gère côté catalan cette structure et l’Etat Français participe au financement de cet hôpital à hauteur de 40 % de son fonctionnement, c’est la seule structure à ce jour européenne en matière de santé qui s’affirme de jour en jour comme une idée très novatrice alors que la pandémie frappe le monde entier et en particulier l’Europe.

D’ailleurs, les patients français comme les espagnols sont accueillis communément dans cette structure dans son département Covid 19.

Les administrations française et catalane travaillent de concert sur tous les sujets et cet hôpital situé à Puigcerda sur la frontière franco-espagnole est un modèle inégalé.

Plusieurs personnalités politiques s’y sont déjà rendus depuis l’accord des ministres français à l’époque Philippe Douste Blazy, Xavier Bertran et Roselyne Bachelot qui ont œuvré pour sa création.
L’Europe avait d’ailleurs financé à 60 % sa construction.

Après avoir reçu d’autres personnalités politiques comme Arthur Mas, Laurent Wauquiez, le nouveau Président de la Generalitat Père Aragones est venu, ce 27 août, visiter les installations, accompagné du Maire de Puigcerda Albert Pineira. Une réunion rassemblant la Direction de l’Hôpital sous la houlette du Directeur Monsieur Vincent Rouvet et de son Directeur Adjoint Xavier Conill a permis de donner les explications et le bilan du fonctionnement après son ouverture il y a maintenant plus de 6 années.

François Calvet, Président du Comité Consultatif de l’Hôpital a esquissé les perspectives nouvelles de l’évolution de cet hôpital vers un hôpital fondamentalement européen qui pourrait à terme recevoir des chercheurs et créer un secteur universitaire qui pourrait recevoir les étudiants de tous les Pays d’Europe.

Père Aragones a ensuite rencontré les professionnels qui lui ont fait part à la fois des difficultés et des réussites, mais aussi de leur volonté de voir cet hôpital évoluer vers ce statut européen.

LA CITE JUDICIAIRE : A CHAQUE CHANGEMENT DE GOUVERNEMENT, LE PROJET EST ENTERRE !!

Dès 2007, avec mon collègue Daniel Mach, tous deux Députés de la majorité, nous avions attiré l’attention de Madame DATI, Ministre de la Justice, sur l’état alarmant des locaux du Tribunal de Perpignan et des profondes inquiétudes qu’il engendrait.

Le 26 janvier 2009, nous étions destinataires d’un courrier officiel à la signature du Garde des Sceaux qui nous indiquait « j’ai arrêté la liste des opérations immobilières judiciaires que je considère comme prioritaires pour assurer le bon fonctionnement de la justice…. J’ai retenu le projet de restructuration et d’extension du palais de justice de Perpignan pour un montant de 34,9 millions d’euros. Cette opération sera confiée à l’Agence Publique pour l’Immobilier de la Justice ».

Nous avions été reçus à plusieurs reprises par le Cabinet de Madame Dati et par le Directeur de Cabinet de Madame Alliot Marie, François Molins, pour évoquer ce lourd dossier.

Nous avions participé à de nombreuses réunions. Je garde notamment en mémoire, une réunion organisée, le 28 juillet 2008, par le Président du Tribunal de Grande Instance de Perpignan, et le Procureur de la République, en présence du Maire de Perpignan, de Monsieur le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats, du Président du Tribunal de Commerce et du Président du Conseil des Prudhommes.

Cette réunion avait comme ordre du jour l’usage de l’enveloppe de 30 millions d’euros dont la mise à disposition avait été annoncée par Rachida Dati, lors de son déplacement au Palais de justice le 26 juin 2008.

A ce stade, il y avait 2 choix, la réhabilitation et l’extension du tribunal sur site ou la construction d’un palais neuf à proximité de la nouvelle gare TGV.

En 2010, Madame Alliot Marie, alors Ministre de la Justice, confirmait sa décision d’engager la reconstruction de ce tribunal dont les mauvaises conditions de fonctionnement sont bien connues depuis longtemps et avait acté la construction d’un palais neuf à proximité de la gare TGV.  Elle avait même soulevé la possibilité d’un financement dans le cadre d’un partenariat public privé.

Les projets ont avancé et j’ai  même dans mon dossier particulièrement épais des plans, mais c’était sans compter l’arrivée des socialistes au pouvoir.

Sans tarder, Madame Taubira, Ministre de la Justice sous François Hollande, a tiré un trait sur le nouveau tribunal de Perpignan mettant en exergue à la fois la rigueur budgétaire et le montage couteux à long terme.

L’espoir est revenu en 2018 avec le projet de reconstruction du Palais de Justice sur la dalle Arago.  La Municipalité avait déjà signé un compromis d’achat des parcelles du parking.

Mais, patatras, aujourd’hui, en raison d’un problème de conformité avec le nouveau PGRI, (ce qui n’avait jamais été soulevé), le Tribunal se trouverait classé en risque à faible probabilité d’inondation, mais risque suffisant pour à nouveau enterrer le projet d’extension sur la dalle Arago…

C’est pour cela que j’interpelle, à travers cette tribune, le Premier Ministre, pour qu’enfin à Perpignan, les professionnels de la justice et les justiciables puissent travailler ou être reçus dans des conditions décentes.

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