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Synthèse de la réunion publique sur la réforme des collectivités territoriales

Samedi 5 décembre dernier, au Soler et à l'initiative de François CALVET, a eu lieu la réunion publique sur la réforme des collectivités territoriales en présence de Raymond COUDERC, Jean CASTEX, Jean-Paul ALDUY, Maïté SANCHEZ-SCHMID et Romain GRAU.

L'initiative se voulait citoyenne, ouverte aux élus et à la population du département, quel que soit leur bord politique.

Ainsi près de 300 personnes ont participé au trois ateliers animés par Maïté SANCHEZ-SCHMID, députée européenne (suelles structures pour les collectivités de demain ?), Jean-Paul ALDUY, président de l'agglomération de Perpignan et Romain GRAU, avocat fiscaliste (la fiscalité des collectivités) et Jean CASTEX, maire de Prades (les compétences des collectivités).

A l'heure du bilan, les rapporteurs ont dégagé quelques grandes lignes des discussions de la matinée. Maïté SANCHEZ-SCHMID a souligné "l'importance de la proximité" et le fait que "la commune doit continuer d'exister". Cet attachement à l'identité communale est également ressorti de l'atelier animé par Jean CASTEX puisqu'il a souligné que "les financements croisés entre collectivités ne seront pas tous supprimés. Ils doivent être conservés dans deux cas de figure : les grands projets qu'une collectivité ne peut financer seule, le soutien aux petites communes".

Urgence à simplifier "le mille feuilles" des différentes strates de l'organisation territoriale, urgence à clarifier les compétences de chaque collectivité et urgence à économiser les deniers publics : tel est l'esprit de la réforme à venir, laquelle envisage la fusion entre régions et départements et la montée en puissance des communautés d'agglomération et de communes.

Aussi, Raymond COUDERC a souligné que "le projet de réforme n'est ni définitif, ni bouclé. Il sera discuté et nous le ferons évoluer".






Réunion publique sur la réforme des collectivités locales

Pour préserver les acquis de la décentralisation, renforcer les libertés locales et libérer l'énergie des territoires, nous devons aujourd'hui faire évoluer notre organisation territoriale.
Il faut en finir avec l'empilement des structures, depuis 30 ans, nous avons toujours ajouté, mais jamais retranché. En 25 ans, les dépenses des collectivités locales ont augmenté deux fois plus vite que la richesse nationale. Le financement des collectivités sera aussi au coeur du débat. Enfin, l'Etat lui-même s'est engagé dans un processus de modernisation de son administration.
Il est donc temps maintenant d'alléger, simplifier et adapter l'organisation territoriale de la France pour plus d'eficacité, moins de coût et plus de démocratie locale.

Aussi,
 
François CALVET
Député-Maire du Soler
Vous invite à une grande réunion publique animée par des spécialistes

"La réforme des collectivités locales"

Samedi 5 décembre 2009 de 9h30 à 12h30
Complexe Sportif Jo Maso au Soler


Programme :

10h-11h30 : Ateliers
- Atelier n°1 : Quelles structures pour les collectivités locales de demain (Région, Département, Intercommunalité, Commune) ; quel mode de scrutin
- Atelier n°2 : Quels financements pour les différentes collectivités, quelle fiscalité pour les entreprises et les contribuables
- Atelier n°3 : Quelles compétences pour ces collectivités

11h30-12h30 : Synthèse des propositions

12h30 : Apéritif amical


 

Conférence de François de Closets sur l'orthographe

François DE CLOSETS, vendredi 20 novembre dernier, a début son intervention en précisant que si une conférence sur l'orthographe dans le cadre de la "Fête de la Science" pouvait paraître décalée, il n'en est rien car l'orthographe était en fait directement liée à l'évolution de la technologie.

Elle a été conçue par des érudits au XVe siècle, époque où elle était uniquement pratiquée et encore avec une grande liberté par un petit groupe de gens instruits.

Au hasard de l'histoire, elle est devenue l'écriture de tout un peuple sans avoir été adaptée à ce nouveau destin. Une orthographe élitiste à vocation populaire, voilà le grand défi du français. Pour le relever, notre pays a placé l'orthographe au centre de son enseignement et de sa culture, en a fait le ciment de l'identité nationale.

Le système a bien fonctionné pendant deux siècles. En dépit de ce fardeau orthographique, les Français pouvaient accéder à tous les savoirs du monde moderne. Dès lors, à quoi bon s'imposer une simplification.

Aujourd'hui ce modèle est entré dans une crise irréversible. Les jeunes générations ne parviennent plus à apprendre l'orthographe. Les Français s'en éloigneront à mesure que les correcteurs automatiques possèderont le savoir qui leur fait défaut. Le scripteur verra ses erreurs rectifiées sitôt qu'il les fera. Le "zéro faute" sera mis à la charge de la machine.

Comme des millions de Français, François de CLOSETS a souffert de l'orthographe tout au long de sa vie. Il lui a consacré un temps et une attention démesurés pour des résultats médiocres. Le dictionnaire a été sa bouée de secours, mais il ne se réjouit pas de le voir remplacé par une machine qui ferait tout le travail à notre place.

François de CLOSETS ne peut admettre que nos enfants utilisent sans la connaître notre magnifique langue. Ce sera pourtant malheureusement le prix à payer pour près de deux siècles d'immobilisme orthographique.

Le XIXe siècle a figé, à l'égal d'une langue morte, une langue qui aurait dû évoluer vers plus de simplicité pour assumer son destin populaire.

La grande mutation de notre langue se déroule sous nos yeux dans l'incompréhension générale. Les nouvelles technologies qui font de l'écriture le moyen de communication privilégié du XXIe siècle condamnent le statut traditionnel de l'orthographe dans notre culture.

La dictée n'est plus la même à l'heure du SMS, mais entre l'intégrisme des uns (certains écrivains ou académiciens) et le laxisme des autres, la fossilisation de l'écrit et le dérapage de l'oral, les Français risquent de manquer la chance d'un renouveau linguistique.

Le XXIe siècle sera celui de l'écrit. Internet, SMS, blogs, courriels : notre environnement technique repose sur une nouvelle écriture, électronique, fluide, mais les jeunes accrocs du clavier connaissent de moins en moins bien l'orthographe. Cette évolution est-elle irrémédiable ? Annonce t-elle une anarchie graphique généralisée ? Certainement pas : l'imprimerie avait fixé l'orthographe, l'informatique va la libérer.

Pour peu que nous apprenions à bien utiliser les correcteurs électroniques, nous pourrons mieux connaître notre langue et faire moins de fautes. Il faut aimer le français avec passion et l'orthographe avec raison.





 

Fête de la Science 2009

La fête de la Science a lieu cette année du 13 au 21 novembre. Durant toute la semaine, des animations diverses sont organisées telles que le "climat sous influence", "couleur, les illusions", "les fractales mathématiques, rêve et réalité".

Liste des participants chercheurs : Régis OLIVES, Maître de Conférence de l'Université de Perpignan
Daniel DELILLE, Igénieur de recherches au CNRS Laboratoire Arago, Bertrand LEMARTINEL, Professeur de géographie physique à l'Université de Perpignan, Arnaud GINOUVES, animateur au musée des dinosaures à Espéraza, Yves MEYER, directeur de recherches au CNRS, Sandrine DUBOIS, animatrice et responsable pédagogique de l'OPIE, Pierre GIRESSE, professeur à l'université de Perpignan, directeur du laboratoire d'études des géo environnements marins, Roger TABARY, Président de l'association Terre Univers.

Vendredi 20 novembre à 18h30, François de CLOSETS inaugurera la bibliothèque-médiathèque "Martin Vivès" et dédicadera son livre "zéro faute, l'orthographe une passion française" aux Editions Fayard.

A 21h00, François de CLOSETS animera une conférence sur le thème de l'évolution technologique au secours de la langue française et de son orthographe. Il nous invitera à découvrir l'extraordinaire roman qu'est la langue française. Les nouvelles générations ont adopté une écriture qui ne laisse plus de place à l'orthographe académique.

Cérémonie du 11 Novembre au Soler

Comme chaque année, François CALVET, son Conseil Municipal, les autorités civiles et militaires et les portes drapeaux ont défilé pour se rendre aux Monuments aux Morts.
Véronique OLIER, Premier Adjointe au Maire, a lu le message d'Hubert FALCO, Secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants.

"Le 11 novembre 1918, à 5h15, les généraux allemands et alliés signaient l'armistice dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne. A 11 heures, le cessez-le-feu était effectif et la France pouvait célébrer la victoire. Partout, les clairons retentirent et les cloches des églises se mirent à sonner. Cinq années de guerre totale prenaient fin. Jamais on ne vit une nation communier tout entière dans une aussi grande ferveur.

Mais cette immense joie était mêlée d'un profond sentiment de deuil et de tristesse.
La France pleurait ses morts et accueillait 4 millions de blessés et d'invalides. 1400 000 soldats étaient tombés au front. 300 000 civils avaient succombé. Nul ne fut épargné : aucune famille, aucun village, aucune ville.

Jamais le monde n'avait connu de guerre plus meurtrière. Et les vétérans de la Grande Guerre, ceux qui étaient montés en premières lignes à Douaumont et à Verdun, n'eurent plus qu'un seul mot d'ordre : "Plus jamais ça !".

Mais la paix, qui semblait acquise au lendemain du 11 novembre 1918, ne dura pas.
Vingt ans après, la Seconde Guerre mondiale éclatait. Les générations que la Grande Guerre avait cruellement éprouvées durent encore affronter des années terribles.

Tout au long du XXe siècle, il n'y a pas eu de nations dans le monde qui se soient autant affrontées que la France et l'Allemagne. Mesurons ensemble le chemin parcouru après la Seconde Guerre mondiale grâce à l'oeuvre des pères de la réconciliation franco-allemande : Robert Schuman, le chancelier Adenauer et le Général de Gaull. Il n'y a pas aujourd'hui dans le monde d'autres nations que la France et l'Allemagne qui soient animées par un désir aussi intense de poursuivre la construction d'un avenir commun.

La réconciliation franco-allemande, la volonté commune de bâtir l'Europe unie, tout cela ne s'est pas construit sur l'oubli ni le déni du passé. Mais grâce à lui.

Aujourd'hui, le Président de la République et la chancelière allemande sont réunis à Paris. Ensemble, ils rendent hommage aux morts et aux combattants de la Grande Guerre. Ils célèbrent également les liens durables que la France et l'Allemagne ont scellés. Car le plus bel hommage que nous puissions rendre aujourd'hui aux morts de la Première Guerre mondiale, c'est de construire ce qu'ils espéraient mais qu'ils n'ont pas connu : l'Europe de la réconciliation. L'Europe de la paix."

Le 11 novembre est aussi l'occasion de rendre hommage à des personnes méritantes de la commune du Soler.

Aussi, François CALVET a remis la médaille de l'Assemblée Nationale à Monsieur DRELON dont la carrière dans l'administration pénitentiaire a été exemplaire.

Il a également remis la médaille d'argent communale, départementale et régionale à Monsieur TIXADOR, adjoint au maire depuis 1989, et dont les qualités humaines sont reconnues de tous.

François CALVET a par ailleurs, félicité les trois jeunes solériens lauréats du concours de la Résistance et de la Déportation.

Il s'est ensuite rendu au Monument aux Morts de Perpignan où il a rejoint le cortège conduit par le Maire de Perpignan, Jean-Marc PUJOL, Monsieur le Préfet...
En compagnie de ses collègues parlementaires, il a déposé la traditionnelle gerbe.









 
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