Retour sur l'élection sénatoriale

Afin de dissiper les rumeurs que colportent certains esprits visant à dire que j'aurais été élu dans un contexte de complot pour éliminer un candidat de droite, je reviens sur le scrutin du 25 septembre.

Il était indéniable que ma position de député de la 3ème circonscription (105 communes, soit à elle seule 45% des communes du département) et le travail que j'ay ai accompli pendant 14 ans de mandat parlementaire me donnait un avantage certain).

La position de Christian BOURQUIN, Président du Conseil Régional, sa notoriété, le travail qu'il a accompli et sa présence sur le terrain en qualité de Président du Conseil Général représentaient un atout fort.

Quant à Jean-Paul ALDUY, Sénateur depuis 10 ans, maire de Perpignan durant 17 ans et Présidant de l'Agglomération depuis près de 10 ans, il partait également largement favori.

C'est donc le choix de la stratégie de campagne et la conduite de cette campagne de proximité qui ont fait la différence. En effet, j'ai rencontré personnellement, dans leur mairie, les 215 maires sur les 226 que compte notre département, je me suis présenté à eux pour ceux qui ne me connaissaient pas et je me suis imprégné de leurs projets ou de leurs difficultés.

Le jour du scrutin est arrivé et son dépouillement a permis de constater que si 132 enveloppes contenaient des bulletins "Calvet-Bourquin", 135 enveloppes contenaient des bulletins "Alduy-+Bourquin", soit 3 de plus ! Où est le complot ?

46 enveloppes contenaient seulement un bulletin "Calvet", 38 enveloppes contenaient un bulletin "Jean-Paul Alduy", alors que dans le même temps, il y avait 269 enveloppes contenant les bulletins "Alduy-Calvet". Où est la trahison ?

Il n'y a eu ni trahison, ni complot, c'était une élection de proximité et les grands électeurs se sont prononcés en fonction des projets, des programmes et des personnalités.