Nous vous communiquons ci-dessous le courrier que nous adressons Jean SOL et moi-même, ce jour, à Monsieur le Premier Ministre et à Madame la Présidente de la Région Occitanie, concernant la décision de la Compagnie Hop France de réduire sa voilure en 2019.
Encore une fois notre département, notre économie seront pénalisés !
"Monsieur le Premier Ministre,
Utilisateurs réguliers de la liaison aérienne Perpignan Paris, nous apprenons avec stupéfaction, pour ne pas dire indignation, la décision de la Compagnie Hop France de réduire sa voilure en 2019.
Alors que la fréquentation de l’aéroport de Perpignan a bondi de 12 % en 2018, passant de 410 000 passagers en 2017 à 460 000 passagers en 2018, chiffres se rapprochant des records que l’aéroport avait connus 2003 avec 470 000 voyageurs en transit.
Selon les chiffres de la programmation des vols en 2019, les airbus A 319 et A 320 disparaissent des radars et seront remplacés par des appareils de 100 sièges maximum voire 70 en moyenne !
Les vols vers Charles de Gaulle permettant de faciliter de nombreuses liaisons à travers le monde depuis Perpignan sont eux aussi sacrifiés. Il y aura donc une fréquence en moins en 2019 (4 au lieu de 5) avec un avion de 76 sièges au lieu de 100. Les rotations vers Lille seront-elles aussi touchées par cette stratégie à la baisse !
Notre département des Pyrénées Orientales sera à nouveau pénalisé par ces décisions, en nous permettant de rappeler que nous ne bénéficions pas non plus d’une ligne TGV qui relie Perpignan à Paris.
Nous nous faisons le porte-parole des nombreux utilisateurs de ces différentes lignes en vous demandant de bien vouloir examiner cette situation portant préjudice à l’économie de notre département.
Au moment où le Président de la République s’est engagé à lutter contre la fracture territoriale, cette décision vient encore accentuer les difficultés de nos chefs d’entreprise et de nos habitants à rejoindre la capitale, difficultés déjà existantes telles que celles que nous connaissons aujourd’hui avec l’annulation, pour raisons techniques, de notre seul et unique vol de 7 h 00 ce matin.
En vous en remerciant à l’avance, veuillez croire, Monsieur le Premier Ministre, en l’assurance de nos sentiments respectueux."
François CALVET et Jean Sol
Sénateurs des Pyrénées-Orientales
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"Madame la Présidente,
Utilisateurs réguliers de la liaison aérienne Perpignan Paris, nous apprenons avec stupéfaction, pour ne pas dire indignation, la décision de la Compagnie Hop France de réduire sa voilure en 2019.
Alors que la fréquentation de l’aéroport de Perpignan a bondi de 12 % en 2018, passant de 410 000 passagers en 2017 à 460 000 passagers en 2018, chiffres se rapprochant des records que l’aéroport avait connus 2003 avec 470 000 voyageurs en transit.
Selon les chiffres de la programmation des vols en 2019, les airbus A 319 et A 320 disparaissent des radars et seront remplacés par des appareils de 100 sièges maximum voire 70 en moyenne !
Les vols vers Charles de Gaulle permettant de faciliter de nombreuses liaisons à travers le monde depuis Perpignan sont eux aussi sacrifiés. Il y aura donc une fréquence en moins en 2019 (4 au lieu de 5) avec un avion de 76 sièges au lieu de 100. Les rotations vers Lille seront-elles aussi touchées par cette stratégie à la baisse !
Notre département des Pyrénées Orientales sera à nouveau pénalisé par ces décisions, en nous permettant de rappeler que nous ne bénéficions pas non plus d’une ligne TGV qui relie Perpignan à Paris.
Nous nous faisons le porte-parole des nombreux utilisateurs de ces différentes lignes car cette décision, préjudiciable à l’économie de notre département, vient encore accentuer les difficultés de nos chefs d’entreprise et de nos habitants à rejoindre la capitale, difficultés déjà existantes telles que celles que nous connaissons aujourd’hui avec l’annulation, pour raisons techniques, de notre seul et unique vol de 7 h 00 ce matin.
En vous en remerciant à l’avance de toute l’attention que vous ne manquerez pas d’apporter à notre requête, veuillez croire, Madame la Présidente, en l’assurance de nos sentiments respectueux."
François CALVET et Jean Sol
Sénateurs des Pyrénées-Orientales