Paris : Action législative

Rencontre à Matignon

François CALVET a été invité par le Premier Ministre, François FILLON, à un déjeuner de travail mercredi 4 mai dernier à Matignon.

A cette occasion, le Premier Ministre a fait un bilan des 4 ans de présidence de Nicolas SARKOZY et notamment du fait que la plupart des réformes qui ont été annoncées en 2007 ont été mises en oeuvre.

Malheureusement, il y a un décalage entre la réalité du bilan et sa perception par les Français. Il a donc chargé les députés d'insister auprès de leur électorat sur le bilan positif du Président de la République.

Mais on peut constater que la France "s'en sort mieux" que nos voisins européens.

D'ici les élections présidentielles, le Premier Ministre a bien souligné, auprès des parlementaires, que 2011/2012 serait une année de travail et qu'il y avait une quarantaine de projets de loi en examen.



 

La Droite rurale reçue par le Président de la République

Mardi 5 avril dernier, le collectif parlementaire de la Droite rurale, présidé par Pierre Morel-A-L'Huissier, a été reçu pendant une heure et demi par le Président de la République.

Après une introduction détaillant les actions menées par ce groupe de 56 Députés, dont François CALVET, le Président de la République s'est prêté en toute franchise à un jeu de questions réponses.
Les principaux sujets ont été abordés : l'accès aux soins, les normes, les services publics ou enconre le désenclavement physique et numérique. Rappelant le contexte budgétaire difficile et les efforts fournis par le pays, Nicolas SARKOZY a annoncé son intention de multiplier les déplacements en territoires ruraux. Il a précisé certaines mesures sur les médecins, le numérique, les investissements structurants de désenclavement du territoire. Le Président a précisé que les territoires ruraux faisaient partie intégrante de l'identité nationale et s'est montré ouvert à des adaptations pour le milieu rural. Interrompu par l'activité ivoirienne, Nicolas SARKOZY a proposé que ces échanges soient plus fréquent et a programmer une autre réunion de travail avec la Droite rurale avant la fin du mois.

La prochaine échéance pour ce collectif parlementaire sera la tenue d'un colloque national sur la ruralité le 13 avril à l'Assemblée.



 

Rencontre avec Nicolas SARKOZY - Lundi 28 février 2011

Nicolas SARKOZY, dans le cadre des entretiens avec les parlementaires, a convié au lendemain de son intervention à la télévision, François CALVET et Daniel MACH, à un déjeuner à l'Elysée le lundi 28 février dernier.

A cette occasion, le Président de la République a souhaité recueillir le sentiment de chacun des députés présents sur les problèmes rencontrés sur le terrain.

MILIEU RURAL
François CALVET a fait valoir au Président de la République que le milieu rural a besoin de plus d'écoute et d'attention. Le Président a souhaité faire savoir qu'il ferait chaque semaine deux déplacements en milieu rural afin d'expliquer la politique qui est menée notamment à travers les Pôles d'Excellence Rural en rappelant que sur sa demande, il a accordé 3 pôles dans le département dont 2 dans la circonscription de François CALVET (Conflent et Cerdagne Capcir).

SANTE
Le milieu rural bénéficiera également, à travers les Agences Régionales de Santé, de la mise en place de maisons pluridisciplinaires de santé et de maisons de garde permettant ainsi d'assurer la couverture médicale du secteur rural.

AGRICULTURE
Le Président de la République a souligné a souligné les efforts faits par Bruno LE MAIRE, Ministre de l'Agriculture, tant sur le plan de l'Europe que sur le plan national.

INDUSTRIE
François CALVET a évoqué la nécessité d'un vrai projet industriel basé sur les entreprises familiales. C'est effectivement une priorité du Président de la République. Des efforts seront encore faits en faveur des entreprises familiales pour le développement économique et la création d'emplois.

HOPITAL TRANSFRONTALIER COMMUN A LA FRANCE ET L'ESPAGNE
François CALVET a évoqué les difficultés administratives rencontrées au niveau de l'état civil ou des poursuites judiciaires. Le Président a souhaité que ces problèmes soient rapidement réglés.

Il a également évoqué la nécessité de remettre au goût du jour l'histoire er de réhabiliter la mémoire de nos anciens dans les écoles. Cette proposition a été entendue par le Président de la République.

D'autres sujets concernant la justice, notamment les victimes et les 100 000 peines prononcées et non exécutées par an, ont été abordés. Le Président reste très engagé sur ce sujet.

En matière de fiscalité du patrimoine, il a dit sa volonté de ne pas toucher à la fiscalité du patrimoine, en dessous du seuil de l'ISF d'une part, et d'autre part d'exonérer la résidence principale pour le calcul de l'ISF. Il a également rappelé tous les efforts faits en matière fiscale, notamment pour les successions et la taxe professionnelle.

Signature de la proposition de loi visat à réglementer les campagnes de communication et de promotion des collectivités territoriales

Dans le cadre de la moralisation de la vie publique, François CALVET a souhaité être cosignataire de la proposition de loi de son collègue Jean-Pierre GIRAN, député du Var, visant à réglementer les campagnes de communication et de promotion des collectivités territoriales.

En effet, ces campagnes font apparaitre, surtout en périodes électorales, un certain nombre de dérives caractérisées notamment par :
- le dénigrement de l'action d'une collectivité par une autre et son influence sur la sincérité du scrutin ;
- l'utilisation sans rigueur suffisante des moyens publics à des fins politiques.

Pour éviter ces dérives, il est donc proposé d'encadrer de façon plus stricte les règles concernant les délais relatifs à la prohibition des campagnes des collectivités, celles concernant les dons des personnes morales de droit public, celles enfin visant à informer les citoyens de la politique de communication des collectivités et des dépenses qui lui sont liées.

40ème anniversaire de la mort du Général de Gaulle

François CALVET s'est rendu le 9 novembre 2010 à Colombey-les-Deux-Eglises pour assister, en présence du Président de la République, Nicolas SARKOZY, à un moment fort de mémoire à l'occasion du 40ème anniversaire de la mort du Général de Gaulle.

Extrait du discours du Président de la République

"Monsieur le Premier ministre,
Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs,

Qui ne se souvient de ces mots qui nous parlent d'une France éternelle, de "villages tranquilles et peu fortunés, dont rien, depuis des millénaires, n'a changé l'âme, ni la place ? Ainsi, du mien. Situé haut sur le plateau, marqué d'une colline boisée, il passe les siècles au centre des terres que cultivent ses habitant. Ceux-ci, bien que je me garde de m'imposer au milieu d'eux, m'entourent d'une amitié discrète. Leur famille, je les connais, je les estime et je les aime. Le silence emplit ma maison. De la pièce d'angle où je passe la plupart des heures du jour, je découvre les lointains dans la direction du couchant..."

Qui ne se souvient, parmi les gens de ma génération, de cette soirée du 9 novembre 1970 où la France apprit que le Général de Gaulle venait de mourir ?
Il y eut comme une grande stupeur qui saisit le pays tout entier. Que l'on fût gaulliste ou anti-gaulliste, que l'on se soit battu au côté du Général de Gaulle ou qu'on l'ait combattu, chacun d'un coup se sentit orphelin de celui qui, trente années durant, avait partagé leur vie dans le temps de la plus grande prospérité comme au milieu des pires épreuves que la France ait jamais traversées dans son histoire.
Depuis le 18 juin 1940, il s'était peu à peu installé comme une figure familière dans l'univers quotidien des Français. Il s'y était mêlé à leurs passions, à leurs joies et à leurs peines. Les Français s'y étaient tellement habitués qu'ils avaient un peu de mal à croire qu'il les avait abandonnés à tout jamais.

Un an et demi auparavant, ils l'avaient congédié, fatigués sans doute de le voir encore et toujours brasser de grands rêves et leur proposer une conception toujours plus élevée, toujours plus exigeante de la France. Maintenant ils se sentaient un peu coupables.

Tant de fois dans les circonstances les plus tragiques, les Français avaient vu en lui un sauveur.
Cela avait été le cas en 1940 quand il avait fallu sauver l'honneur.
Cela avait été le cas à la Libération quand il avait fallu rétablir une souveraineté française qui n'allait pas de soi pour tous les alliés et restaurer l'Etat menacé par l'anarchie.

Cela avait été le cas en janvier 1945 quant il avait fallu s'opposer à l'évacuation de Strasbourg à peine libérée et qui aurait mis la ville à la merci de la terrible vengeance de l'ennemi.
Cela avait été le cas en mai 1958 et en avril 1961 quand la France, à deux reprises, s'était trouvée menacée par la guerre civile.
Cela avait été le cas en mai 1968 quand il avait fallu mettre fin au désordre et à la violence.

Depuis trente ans, même quand il n'était pas au pouvoir, les Français s'étaient habitués à ce que le Général de Gaulle veillât sur eux. Pour beaucoup de Français il était un recours rassurant. Sa disparition laissait un grand vide. C'est à ce sentiment de vide que la France alors mesura le mieux peut-être l'importance qu'il avait eu pour elle.

Il avait voulu des obsèques d'une extrême simplicité.

Ni décoration, ni honneurs, ni dignité, ni éloge funèbre.

Il avait souhaité être enterré ici, dans son village, entouré de sa famille, des habitants de Colombey et des Compagnons de la Libération.

Il avait voulu tous les honneurs pour l'Etat. Il n'en avait jamais voulu pour lui-même..."





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